Le Mont Saint-Quentin
Le Mont Saint-Quentin, poumon vert de l’agglomération, est un lieu chargé d’histoire, dont les seuls noms de Fort Diou, Fort Girardin ou encore Fort de Plappeville, suffisent à évoquer le passé militaire du site. Il est aujourd’hui au cœur d’un projet exceptionnel à vocation touristique, pédagoqique et sociale.
Du haut de ses 358 m d’altitude, le Mont Saint-Quentin représente un belvédère exceptionnel sur la vallée de la Moselle. Cette topographie avantageuse lui a valu de toujours jouer un rôle stratégique d’observation, de protection et de communication pour la ville de Metz, située en contrebas. De 1867 à 1870, l’armée le transforme en un camp retranché afin d’éloigner la ligne de front et renforcer les fortifications militaires messines. Le groupe fortifié du Saint-Quentin s’étend sur 77 ha et regroupe les trois forts Diou, Girardin et Saint-Quentin. Au nord, le fort de Plappeville, sur 46 ha servait de défense pour le front ouest ; il était relié au groupe fortifié du Saint-Quentin par le col de Lessy. L’ouvrage a été conçu par le lieutenant-colonel Séré de Rivières.
Pendant l’annexion, on y construira également l’unique exemplaire en France d’une des tours Bismarck.
Le site du mont Saint-Quentin devient partiellement une réserve naturelle en 1994.
Après une phase d’étude réalisée par l’Établissement public foncier de Lorraine portant sur la mise en sécurité du site et des anciens bâtiments militaires, la communauté d’agglomération de Metz-Métropole a décidé le 12 décembre 2005 d’aménager et de sécuriser ce site pour en faire un lieu de promenade et de mise en valeur du patrimoine architectural militaire et de protection de l’environnement.